Par deux fois, à quelques semaines d'intervalle, Kerry McGrath fait une constatation troublante : le Dr Smith, chirurgien plasticien, donne à ses patientes le visage d'une jeune femme assassinée quelques années plus tôt.
Rigueur scientifique et ouverture d'esprit furent les mots d'ordre de cette traduction (dite TOB), coordonnée par des catholiques, des orthodoxes et des protestants, sortie en 1988. L'équipe a manifesté les mêmes qualités en révisant le texte pour tenir compte de remarques faites au fil des années par de nombreux lecteurs. Oeuvre collective, ce travail ne prétend pas à l'originalité d'une traduction personnelle, mais les vérifications impitoyables auxquelles il a été soumis en font la nouveauté.
Une guêpe bourdonna autour de la tête de Mr Clancy. A l'extrémité du compartiment dans le siège no2, la tête de Mme Giselle s'affaissa légèrement sur sa poitrine. On aurait pu croire la passagère endormie. Mais... Mme Giselle était morte...
Voulant échapper au terrible secret de son passé, une femme change de nom et d'apparence et s'installe à Cap Cod. Elle épouse un jeune homme dans l'espoir de pouvoir enfin revivre normalement. Mais peut on échapper à son passé?
La maison du guet distille un susense en acier et met en place un puzzle aussi pervers que passionnant.
Meghan n'en croit pas ses yeux là, dans ce service d'urgences hospitalières, la jeune fille qu'on vient d'amener, victime d'une grave agression, lui ressemble trait pour trait, comme une jumelle. Mais ce n'est là que la première des énigmes que la jeune femme, avocate reconvertie dans le journalisme, va devoir affronter.
Une bonne intrigue, un personnage assez particulier et troublant: Charley. Les passages où apparaissent Charley créent une atmosphère glauque et inquiétante. Il y a toutes sortes de personnes derrière l'anonymat des petites annonces rubrique rencontres. C'est un thème interessant que Mary Higgins Clark développe artistiquement ici.
Cela fait tout juste un an que le mari de Mrs Ferrars est mort. D'une gastrite aigüe. Enfin, c'est ce qu'il semble. Après tout, les symptômes de l'empoisonnement par l'arsenic sont presque les mêmes... Hier, Mrs Ferrars est morte à son tour. Une trop forte dose de véronal. Suicide ? Allons donc ! Elle était encore jeune et très riche... Et puis, aujourd'hui, Mr Ackroyd a été assassiné. Cette fois, le doute n'est pas permis. Mais pourquoi ? Bien sûr, Mrs Ferrars et Mr Ackroyd paraissaient fort bien s'entendre. Surtout depuis la mort du mari. Mais de là à dire... Non, ce n'est pas possible... En tout cas, ce n'est pas si simple...
Dans l'obscurité d'une maison endormie, un cri déchire le silence... Un crime vient d'être commis...
Ainsi se lève le rideau sur l'un des plus grands succès de la scène internationale, La Souricière, succès qui a tenu l'affiche sans interruptions depuis plus de trente ans. Adaptée par Agatha Christie d'une nouvelle écrite en 1949, jouée pour la première fois à Londres en 1952, cette mésaventure de trois petites souris porte la marque de son auteur: humour et suspense sont au rendez-vous!
Ce recueil comprend également: Meurtre sur mesure
Une perle
Malédiction
L'appartement du troisième
L'enlèvement de Johnny Waverly
Trop belle, trop légère, trop riche Rosemary ! Quel désespoir secret a conduit au suicide cette femme environnée d?admirateurs et d?amants, volant de cocktails en parties de bridge et de dîners en bals, sous l?oeil résigné de George, son mari plus âgé ? Nul ne le sait. Mais la question commence à se poser différemment le jour où ce dernier est informé par des lettres anonymes qu?on a assassiné son épouse.
Cependant, le lecteur découvre, une à une, les raisons qui auraient pu pousser diverses personnes de l?entourage de Rosemary à vouloir se débarrasser d?elle. Toutes se trouvaient là le soir tragique où elle a bu une coupe de champagne additionnée de cyanure.
Que de remous dans ce pensionnat de jeunes filles renommé qu'est Meadowbank : des professeurs y trouvent la mort dans des circonstances qui dépassent l'entendement. Les crimes sont-ils liés à la présence d'une jeune princesse orientale ? Y a-t-il un lien entre eux et un certain petit paquet de grande valeur qu'on n'arrive pas à retrouver ?
Bizarre, tout de même, ce décès subit du pasteur Babbington, au moment où il vient de tremper les lèvres dans un cocktail... Rien pourtant ne permet de conclure à un meurtre, d'autant que le pasteur était apprécié de tous. Hercule Poirot ne commencera à froncer les sourcils qu'après un deuxième décès, dans des circonstances analogues : celui d'un médecin, Sir Bartholomew Strange, présent lors du premier. Il faudra une troisième disparition pour que le détective commence à deviner un truquage cyniquement organisé pour détourner l'attention des enquêteurs.
Tous ceux qui l?entouraient pouvaient tirer profit de la mort de Mrs Ingelthorp, riche maîtresse de la propriété de Styles : son second mari, Alfred Ingelthorp ; ses beaux-enfants, maintenus dans sa dépendance financière ; Cynthia, sa jeune protégée... Et tous auraient pu se procurer la strychnine qui l?a tuée.
Mais pourquoi Hercule Poirot protège-t-il si obstinément Alfred Ingelthorp, alors que celui-ci se défend à peine contre les soupçons grandissants qui pèsent sur lui ? Patience ! Nous ne comprendrons qu?aux dernières pages le subtil jeu de stratégie qui s?est noué entre ces deux hommes, aussi redoutablement intelligents l?un que l?autre.
Un lourd tableau qui se décroche à la tête d'un lit. Un rocher qui dévale une falaise et s'écrase sur le sentier. Les freins d'une voiture qui lâchent dans une descente... Et pour finir, une balle perdue qui vient se loger dans un chapeau ! Pour Hercule Poirot, en villégiature sur la cote sud de l'Angleterre, il n'y a guère de doute : on en veut à la vie de la ravissante Miss Buckley, héritière d'une villa délabrée du voisinage. Même si l'intéressée ouvre de grands yeux, se demandant qui peut bien lui en vouloir. L'assassinat de sa cousine, qu'on a manifestement confondue avec elle, obligera Miss Buckley à prendre au sérieux les craintes du détective. Lequel n'aura de cesse de démasquer le coupable. Mais seule une très savante mise en scène lui permettra d'y parvenir. Et la surprise sera de taille...
Le capitaine Trevelyant gisait à terre, la face tournée contre le parquet, les bras en croix. Warren s'agenouilla auprès du corps. Au bout d'une minute, il se releva, le visage pâle. -Il est mort. -Croyez-vous qu'il aurait été tué à cinq heures vingt-cinq? -Si je devais réciser le moment ou est mort le capitaine, c'est à peu près cette heure-là que je suggérerais. -Cinq heures vingt-cinq. Oh! mon Dieu, c'était donc vrai!!!
Gordon Cloade est mort fort à propos sous les décombres de sa villa ravagée par le blitz. Il laisse à sa jeune veuve, Rosaleen, une fortune colossale et cela, évidemment, ne fait pas l'affaire du clan Cloade qui se voit, d'un seul coup, spolié par l'intruse. Or, le bruit court que le premier mari de Rosaleen ne serait pas mort, ce qui, bien entendu, aurait pour effet d'annuler le second mariage... Ces situations troubles sont pain bénit pour les maîtres chanteurs. En voici justement un qui fait chanter la jeune femme. Pas très longtemps : en lui portant son breakfast, la petite bonne de l'auberge où l'individu est descendu trouvera, dans sa chambre, un bien vilain spectacle...
Un cadavre dans la bibliothèque: voilà, de l'aveu même de la romancière, une situation très banale du roman policier. Mais si les propriétaires de la maison ignorent totalement de qui il s'agit ? Si la victime est une jeune femme un tantinet vulgaire, danseuse de son métier - le genre de personne qu'on ne peut en aucun cas rencontrer chez l'honorable colonel Bantry et son épouse ? Alors, c'est une énigme particulièrement coriace, telle que les aime Miss Marple, aussitôt alertée. Et qu'elle résoudra avec sa finesse et sa logique coutumières, au nez et à la barbe des policiers du comté...
Vraiment l'hôtel Bertram est plus victorien que nature, et Miss Marple se réjouit d'y passer une semaine. Et pourtant, quelques détails la troublent : cette jeune fille, Elvira, qui s'est amourachée d'un pilote de course peu recommandable, sa mère, une aventurière décidée, et ce pauvre chanoine Pennyfather qui disparaît... Il est bien étourdi, mais tout de même... Décidément, tout n'est peut-être pas aussi paisible et feutré qu'il y paraît... à l'hôtel Bertram.
L'une des dernières enquêtes de Poirot (1972) suivant une méthode rétrospective qui lui avait déjà réussi, avec une histoire sentimentale qui est cause et effet de la situation.
Les amis de miss Marple ne s'y attendaient guère... Comment! La délicieuse vieille demoiselle est un amateur averti de mystères inexpliqués, problèmes insolubles et autres morts peu naturelles? Qui l'eût cru? Dire qu'on ne la pensait capable que de bavarder et tricoter!
Ce volume comprend trois nouvelles d'Agatha Christie.
Il a été publié dans la collection Le Masque sous le titre: Poirot résout trois enigmes.
Chacun sait que Hercule Poirot est le plus grand détective de tous les temps. Un homme se suicide quelques heures après lui avoir demandé assistance ? Allons donc ! Ce serait trop facile, et le petit Belge est convaincu que personne ne fait appel à lui sans raison... Pour lui, rien de plus facile que de déjouer les jeux de glaces, aller au-delà du miroir et faire jaillir la réalité des apparences.
En cherchant une balle de golf, le fils du pasteur découvre, au pied des rochers, un individu tombé de la falaise. Avant de passer de vie à trépas, l'homme ne dit qu'une petite phrase : « Pourquoi pas Evans ? » Le tribunal d'enquête, réuni le lendemain, conclut à l'accident. Un accident, c'est vite dit. Qui, dans ce cas, aurait eu intérêt à fourrer, un peu plus tard, huit grains de morphine dans la bière du témoin ? L'amie du garçon, la jeune comtesse Frankie, a son idée là-dessus. Et comme les enfants de l'aristocratie anglaise ont du temps à revendre, elle emploiera le sien à jouer, avec son petit camarade, les détectives amateurs...
Amusante et attendrissante, cette vieille dame rencontrée dans le train par le policier Luke Fitzwilliam. Ne prétend-elle pas se rendre tout exprès à Scotland Yard pour dénoncer le coupable de ce qu'elle juge être une série de meurtres, survenus dans son village? Luke ne la prend guère au sérieux, mais il apprend le lendemain qu'elle a été renversée par une voiture juste avant d'avoir pu parler... Seul à avoir été mis dans la confidence, le policier n'a plus qu'à se rendre à Wychwood pour se faire une idée par lui-même. Son enquête donnera raison à la malheureuse vieille dame.
Pour la première fois depuis vingt ans, le vieux Siméon Lee a décidé de réunir tous ses enfants pour les fêtes de fin d'année. Le 24 décembre, on le trouve sauvagement assassiné dans sa chambre, Tout le monde, évidemment, détestait ce vieillard cynique...
Mr Shaitana est un bien étrange personnage : longue figure, moustache cosmétiquée et sourcils en accents circonflexes qui accentuent son air de Méphisto. Et Mr Shaitana, qui est véritablement diabolique, s'est plu, ce soir-là, à convier à dîner huit hôtes triés sur le volet : quatre spécialistes du crime et quatre personnes qui seraient - à ses dires - des criminels assez habiles pour ne s'être jamais fait pincer. Il ne faut pas trop jouer avec le feu, fût-on le diable ou peu s'en faut... Un des meilleurs romans d'Agatha Christie selon moi!!!
Les Romains et les Grecs ont eu leur grand héros: Hercule. Les temps modernes ont leur grand détective: Poirot. Mais si Hercule se distinguait par sa force prodigieuse, Poirot, lui, est un cérébral... Comme son illustre prédécesseur, il va nettoyer les écuries d'Augias, dompter le taureau de Crète, capturer Cerbère... et autres besognes éreintates. Mais sans bouger un muscle! De là à dire que ses exploits surpassent ceux du mythique colosse, il n'y a qu'un pas.
Aux petites soirées de Miss Maple, chacun y va d'une histoire étrange dont il a un jour été témoin. Et la vieille demoiselle impavide dans son fauteuil dénoue les intrigues les plus confuses avec la même assurance tranquille que pour nouer les points de son éternel tricot.
Anne...La Maison aux pignons verts est le premier livre de la série et celui où nous rencontrons Anne pour la première fois. Il débute lorsque notre jeune héroïne n'a que 11 ans et vient tout juste d'être adoptée par Matthew et Marilla Cuthbert, et se termine sur la perte d'un être qui lui est cher.
Anne Shirley vient d'avoir seize ans. Institutrice, elle n'en demeure pas moins aussi impétueuse et espiègle que jamais, commentant le monde avec cette naïveté lucide qui la caractérise, parlant poésie comme les oiseaux chantent.